De nombreux professionnels de la santé cherchent à ouvrir leur propre cabinet. L’opportunité d’un contrôle plus personnel et d’un revenu plus élevé figurent parmi les raisons les plus souvent citées. Toutefois, plusieurs critères doivent être respectés avant d’établir un arrangement pour le maintenir en règle.
La recherche des patientèles
Si l’établissement d’un cabinet individuel ne semble pas réalisable ou indésirable, les prestataires de soins de santé ou les spécialistes de la même spécialité peuvent toujours créer ou acquérir une clientèle. Les avantages de la pratique sont nombreux : réduction des coûts et optimisation des honoraires, réduction du travail, meilleure continuité des soins… Choisissez des logements via les annonces médicales pour faciliter les démarches.
Le nombre de formes d’organisation et de méthodes de collaboration imaginables est infini. Une société civile de moyens permet aux membres de diverses professions de santé de partager des équipements, des lieux de travail et du personnel (SCM). La mutualisation des honoraires n’est possible qu’entre membres d’une même profession de santé, mais elle peut se faire dans le cadre d’une société civile professionnelle (SCP) ou d’une société d’exercice libéral (SEL).
Il faut de l’expérience pour s’installer en libéral
Pour exercer en tant que libéral, vous devez avoir obtenu un diplôme d’État français ou un certificat européen équivalent. Vous devez également justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 3 200 heures en tant que salarié dans un établissement de santé (hôpital, clinique, centre de soins, EHPAD, etc.).
Tous les professionnels de la santé – et pas seulement ceux qui ont une profession libérale – doivent obéir aux règles de la santé publique. Par exemple, ils doivent respecter le secret médical et agir dans l’intérêt des patients. Ils ne peuvent pas non plus faire concurrence aux pharmaciens ou aux autres établissements de santé. D’autre part, il existe un certain nombre de réglementations supplémentaires qui ne s’appliquent qu’au secteur libéral. Par exemple, il est interdit de détourner une clientèle ou l’obligation d’avoir un seul lieu d’activité.
La collaboration libérale pour améliorer l’avenir
Avant de se lancer dans les affaires, il est essentiel d’avoir un plan et de comprendre le marché que vous souhaitez pénétrer. Vous ne devez pas vous lancer sans un soutien financier stable, qu’il provienne d’investisseurs locaux, de fonds privés ou d’aides publiques. Et enfin, assurez-vous que vos plans de retraite sont réglés afin de pouvoir vous consacrer pleinement à votre nouvelle entreprise.
Pour vous installer dans un cabinet privé, envisagez de collaborer avec un collègue établi qui peut vous fournir un espace de travail, du matériel et des clients en échange de paiements mensuels ou trimestriels. L’objectif premier de la coopération progressive est double : elle vous permet de vous constituer une clientèle personnelle et, à terme, d’acheter la patientèle du praticien établi ou de vous associer à lui. Dans le cadre d’un contrat de collaboration, le professionnel de la santé sélectionné garde le contrôle des décisions de gestion, mais n’a pas à partager les dépenses. Un travailleur indépendant est responsable de ses propres actes professionnels, perçoit les paiements des patients et tient ses propres dossiers.