Il arrive qu’une personne puisse subir une fonte ou une perte musculaire à cause d’un manque d’utilisation de ses muscles ou d’une perturbation des signaux nerveux vers ses muscles. Voyons alors dans cet article les différents types et traitements de ce catabolisme musculaire.
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Les différents types d’atrophie du muscle
On peut catégoriser l’atrophie du muscle en trois principaux types.
L’atrophie musculaire neurogène
Cette pathologie se manifeste lorsque le nerf d’un muscle est endommagé. Il ne peut plus alors déclencher la contraction musculaire qui produit l’activité des muscles. Or, sans une stimulation du nerf qui déclenche la contraction musculaire, l’organisme tend à penser que le muscle n’est plus indispensable. En conséquence, le muscle se décompose et s’atrophie.
Si une personne souffre d’atrophie neurogène, le spécialiste aura alors recours à une technique de stimulation électrique fonctionnelle, ce qui aura pour but de conserver la masse musculaire.
L’atrophie musculaire de désuétude
Sachez que vos muscles doivent être utilisés au maximum si vous ne voulez pas les perdre. Si vous êtes toujours actif et que vous pratiquez des activités physiques régulières, les muscles se développent et répondent aux besoins de votre corps. Mais dès que vous cessez d’utiliser un muscle, le corps ne peut pas dépenser de l’énergie, ce qui provoque une décomposition du muscle qui perd progressivement sa taille et sa force.
Le remède contre l’atrophie musculaire due à la désuétude est donc de solliciter le muscle en pratiquant une activité physique normale. Le sport stimule en effet la réformation des muscles.
La perte musculaire due à l’arthrite
Ce type d’atrophie musculaire se développe en raison d’un manque d’activité physique. En effet, les douleurs articulaires et l’amplitude de mouvement limitée provoquent l’atrophie des muscles. La personne qui souffre de ce type d’affection est quelque peu prise dans un cercle vicieux, car les douleurs dues à l’arthrite entraînent nécessairement une diminution de l’activité physique.
Quand faut-il utiliser un fauteuil roulant ?
L’atrophie musculaire peut nécessiter l’usage temporaire d’un fauteuil roulant. Dans sa forme la plus grave, comme la dystrophie musculaire de Duchenne, ce dispositif est surtout incontournable. Cette maladie génétique touche en fait l’ensemble des muscles de l’organisme (muscles squelettiques, muscle cardiaque et certains muscles lisses).
La dystrophie de Duchenne peut alors se traduire par les symptômes suivants :
• Des troubles de la coordination et de la mobilité, avec des chutes fréquentes ;
• Une atrophie musculaire ;
• Une raideur articulaire.
Les symptômes se présentent au niveau des jambes et des hanches chez les enfants de 1 à 3 ans. À cela s’ajoutent la fatigue, les problèmes osseux au niveau du dos et du thorax chez les adultes. Dans ces cas, l’usage d’un fauteuil roulant est obligatoire, car la personne atteinte n’est pas en état de marcher. Bien que ce type d’équipement puisse être pris en charge, il est possible de faire appel à un collectif de personnes qui conçoivent des fauteuils roulants adaptés.
Mais il y a également les modèles de fauteuils électriques proposés sur https://www.acekare.com/, qui sont spécialement conçus pour faciliter le quotidien des utilisateurs. Ils sont dotés d’une technologie innovante répondant à tous les besoins. Leurs fonctionnalités sont en effet de plus en plus évoluées pour favoriser l’autonomie de l’utilisateur à tous les niveaux.
Cependant, pour faire le bon choix du fauteuil qui vous conviendra, vous devez aussi considérer les éléments suivants :
• La catégorie ;
• Le matériau de conception ;
• Le type de fauteuil (à propulsion, à traction, à roues motrices centrales, etc.) ;
• Le boîtier de commande ;
• Les roues.
Quelques traitements pour soulager les douleurs causées par l’amyotrophie
Outre l’utilisation d’un fauteuil roulant, il est possible de soulager les douleurs provoquées par l’amyotrophie. Les prises en charge favorisent alors la qualité de vie de la personne atteinte.
Les praticiens prescrivent souvent des corticoïdes, mais la prise de ces médicaments sur le long terme n’est pas bonne pour les reins. Comme alternative, vous pouvez opter pour les molécules naturelles présentes dans les plantes médicinales. Vous avez déjà peut-être entendu parler de la Bruceajavanica. Selon les chercheurs, cette plante est efficace. Elle calme la douleur. Elle est utilisée en médecine chinoise pour traiter diverses maladies, dont le paludisme, la paralysie, etc.
Puis, selon certaines recherches en cours, une intervention chirurgicale s’avère prometteuse pour traiter certaines formes d’atrophie musculaire. Avec l’évolution de la technologie et de la médecine, il y a ainsi de l’espoir pour améliorer la vie des patients souffrant de catabolisme musculaire.